Avant sa fermeture pour cinq ans de travaux, c’est à une véritable autocritiqueque se livre le Centre Pompidou avec l’exposition Paris noir. Circulations artistiques et luttes anticoloniales (1950-2000). En consacrant l’intégralité de sa Galerie 1 aux œuvres d’environ 150 artistes africains et afro-descendants ayant vécu dans la capitale ou y ayant travaillé plus ponctuellement dès les lendemains de la Seconde Guerre mondiale, le musée révèle en effet tout un pan de l’histoire de l’art qu’il avait jusque-là ignoré. Il est très loin d’être le seul à avoir fait preuve de ce manquement.
Paris noir: grand rattrapage au Centre Pompidou
Avec Paris noir, le Centre Pompidou fait événement en rassemblant les œuvres de 150 artistes africains et afro-descendants ayant travaillé dans la capitale dans la seconde moitié du XXe siècle. Le musée enclenche ainsi une reconnaissance nécessaire d’un p
Anaïs Heluin, Politis, April 2, 2025

![Mary Lovelace O’Neal, "Purple Rain" de la série "Two Deserts, Three Winters" [Deux déserts, trois hivers], vers 1990](https://artlogic-res.cloudinary.com/w_500,h_500,c_limit,f_auto,fl_lossy,q_auto/ws-jenkinsjohnsongallery/usr/images/press/main_image/items/2a/2a5d252c0f81414ea5904e52174bd39f/screenshot-2025-04-12-at-2.31.46-pm.png)